Julian "Cannonball" Adderley

Cannoball adderley a eu une carrière éclectique, il a participé au Be-Bop de Miles Davis jusqu'au début des années 60 puis il s'est tourné vers le funk et la musique électrique. C'est un musicien qui a su renouveller le jeu du saxophone alto jazz depuis son inventeur Charlie Paker.

Ces albums sont selon nous ce qu'il a fait de meilleur, ce qu'il faut écouter en priorité.

Somethin' else : en quintet avec Miles Davis, Hank Jones, Sam Jones et Art Blakey

Love for sale :

Know what I mean ? : en quartet avec Bill Evans au piano.

Waltz for debby :

Mercy, Mercy, Mercy : un album où cannonball commence le funk

mercy, mercy, mercy :

Nippon Soul : en quintet et en concert

Nippon Soul (Nihon No Soul) :

Pyramid : la fin de la carrière de cannonball

phases :

         Julian 'Cannonball' ADDERLEY aura été incontestablement le plus célebre des altos "post-parkeniens". Partant d'une imitation presque parfaite du style du Bird (Charlie Parker), il a su s'imposer aussitôt après la mort de ce dernier comme son héritier le plus inventif.
         Après avoir formé avec son frère Nat (Tp) un quintette inspiré de celui de Charlie Parker avec Dizzy Gillespie, il entre avec John Coltrane dans le groupe de Miles Davis (1958-1959), dont il devient un des très rares intimes.
         Puis le quintet qu'il mena de 1960 à 1975 s'imposa comme l'un des groupes les plus célèbres du Jazz des années 60 à 75, avec au piano une succession impressionnante de jeunes talents : de Bill Evans à George Duke en passant par Wynton Kelly et Joe Zawinzul.
         Evoluant vers un Jazz de plus en plus "bluesy et funky", il sera l'un des premiers à électrifier son saxophone.
         Malgré son surnom "boulet de canon" - qui vient d'ailleurs, un peu comme celui de Parker, d'une histoire de gloutonnerie ! -, son jeu était unique. Il a lié la vélocité et la solidité, qui sont la marque de son jeu, aux thèmes traditionnels afro-américains que sont : Sermonnette, This Here, Work song...